La souscription d’une assurance décès est l’une des multiples solutions envisageables pour transmettre un capital à ses héritiers en cas de décès.
Parmi les arguments qui plaident en sa faveur, l’exonération d’impôts et l’absence de droits de succession trustent la première place.
Pour mettre ce type de contrat en action, il est souvent demandé de compléter un questionnaire médical. Pour certains, c’est une étape qui pose problème. La question est alors de savoir s’il est possible de s’assurer sans communiquer ces informations personnelles ?
Le calcul d’un risque, c’est un peu l’ADN d’une compagnie d’assurance. Avant d’octroyer une quelconque couverture, que ce soit pour une maison, la pratique d’un sport ou la conduite d’un véhicule, l’assureur s’efforce de mesurer les risques pour calculer au mieux le montant des cotisations que vous devrez payer.
Dans ce contexte, le formulaire médical fait souvent partie des éléments que l’assureur préfère avoir sous la main quand il sort sa calculette. Avant d’assurer votre décès, il lui importe de connaître votre âge, votre poids, l’historique de vos maladies et vos éventuels antécédents familiaux, sans oublier votre consommation d’alcool et de tabac.
Si ces questions peuvent paraître légitimes sous l’angle de l’assureur, certains assurés ne le voient pas du même œil. Par principe, par conviction ou pour éviter un tarif prohibitif, tout simplement, ils préfèreront conclure un contrat sans avoir à détailler leur état de santé ou subir une visite médicale.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de souscrire une assurance décès sans formulaire de santé. Le questionnaire médical n’est pas une obligation et de nombreuses compagnies proposent des contrats d’assurance décès sans exiger ni visite ni questionnaire.
Les seules limites instaurées sont simplement des limites d’âge, globalement situées entre 40 et 80 ans. Certaines compagnies précisent sans ambiguïté que la souscription de leur assurance décès n’est liée à aucune formalité d’ordre médical et que le contrat ne peut vous être refusé en raison de votre état de santé.
Et ce qui est encore plus utile à savoir, c’est que les assureurs ne peuvent remettre en cause la validité du contrat après acceptation, ni le résilier, pour peu bien sûr que vous fassiez votre part du job : payer les mensualités rubis sur l’ongle.