Alors que nous arrivons très bien à faire la différence entre la vie et la mort, il n’est pas rare de se mélanger les pinceaux quand ou parle d’assurance vie et d’assurance décès.
Quelles distinctions faut-il faire entre ces deux types de couverture ? La souscription de l’une s’oppose-t-elle à la réservation de l’autre ? Pour trier le comment et le pourquoi, Top Obsèques vous aide à faire le point.
Quand on parle de sujets comme l’assurance, il n’est pas rare d’utiliser d’autres termes en les entendant comme de parfaits synonymes. On parle donc indifféremment d’assurance, de garantie, de protection ou encore de couverture pour évoquer les multiples contrats dont nous pouvons bénéficier pour faire face à diverses situations.
Parmi tous ces contrats qui ont pour mission de nous apaiser, il existe des assurances vie d’une part et des assurances décès d’autre part. Vu qu’il est fréquent de les confondre, voici quelques explications pour bien les distinguer.
L’assurance vie
Le produit désigné sous le nom d’assurance vie est un pur produit financier.
C’est un mécanisme d’épargne que vous pouvez comparer à un livret A ou à un PEL (Plan d’Epargne Logement). Ceux qui y souscrivent y voient donc un moyen d’épargner en récoltant des intérêts et en profitant des dispositions fiscales.
L’argent mis de côté par ce canal poursuit des objectifs dont le souscripteur compte bien profiter de son vivant. Le plus souvent, on alimente son assurance vie pour constituer un capital, préparer une retraite confortable ou anticiper un investissement conséquent, par exemple dans la pierre.
À tout moment, le détenteur d’une assurance vie garde la main sur les fonds versés et sur les intérêts engrangés. Il peut donc librement décider de l’usage qu’il en fera.
Si le titulaire du contrat vient à décéder, l’argent précieusement économisé reviendra aux bénéficiaires désignés. C’est donc le conjoint, les enfants ou toute autre personne nommée dans la bonne case du contrat qui en jouira. C’est sur ce dernier point – cette notion de transmission après la mort – que repose généralement la confusion entre l’assurance vie et l’assurance décès.
Il est important de noter ici qu’une personne peut avoir souscrit une assurance vie dont vous êtes le bénéficiaire sans vous l’avoir signalé ! Si vous avez le moindre doute sur la question, Top Obsèques vous suggère de prendre contact avec l’Agira (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance) afin d’en avoir le cœur net. Il y a en effet, chaque année, des capitaux non réclamés qui sont transmis à la Caisse des Dépôts, en charge de leur conservation pendant deux décennies. Pour une recherche utile de ce côté, il convient de consulter le site ciclade.fr.
L’assurance décès.
L’assurance décès n’est pas un processus d’épargne que l’intéressé enclenche dans l’idée de profiter lui-même de l’argent qu’il engage. C’est la différence essentielle entre les deux démarches.
L’assurance décès est 100% conçue comme une assurance. C’est un pur produit de prévoyance, établi et calculé pour offrir une garantie « X » en contrepartie d’un risque « Z ». Le risque couvert, c’est votre décès. La garantie, c’est le versement d’un capital décès ou d’une rente, selon le mécanisme choisi, au bénéfice de la ou des personne(s) dont le nom est apposé sur le contrat.
Quand le montant convenu – le capital décès – sera transféré sur le compte des bénéficiaires, ils en auront le libre usage.