Avec la faiblesse des taux d’intérêt des dernières années, les Français se sont massivement tournés vers le crédit immobilier. Profitant d’un assouplissement des conditions d’octroi de prêts, certains se sont endettés tardivement pour une longue période et se demandent maintenant ce qui arrivera à leur crédit immobilier en cas de décès. Ici, on vous explique les démarches à prévoir en amont de l’obtention de votre crédit, et ce qui se passe en cas de décès durant le prêt.
Alors que les taux devraient connaître une forte hausse dans les années à venir, il est primordial de chercher le taux de crédit immobilier le plus intéressant avant de souscrire. D’autant que si vous souscrivez un prêt à un âge avancé, pour une longue durée, il est capital que votre crédit vous assure un taux intéressant, dans l’éventualité où vous arriviez à la retraite en continuant à rembourser votre crédit.
Si on résume, bien préparer son crédit immobilier, en cherchant le meilleur taux possible, est un excellent moyen de s’assurer qu’en cas de décès, le crédit pourra tout de même être financé sans problème.
Lors de la souscription d’un crédit immobilier, le reste à vivre représente ce qu’il restera de votre salaire une fois que la mensualité du prêt aura été prélevée. Pourquoi est-il si important de calculer cette somme avant de souscrire un prêt ? Car elle permet de savoir jusqu’à combien peut s’élever le montant de votre assurance de prêt.
Plus la quotité (la part de remboursement de vos mensualités) de l’assurance décès est élevée et plus l’assurance va coûter cher. Pour éviter qu’un décès ne vienne compliquer la situation pour vos proches, il est recommandé de souscrire à une assurance décès avec une quotité élevée. Pour estimer le montant des mensualités à ne pas dépasser, l’estimation du reste à vivre devient alors essentielle.
Dans ce cas précis, lorsque l’emprunteur décède, c’est à l’assureur de rembourser intégralement le crédit à la banque. C’est la solution la plus sécurisante pour vous comme pour vos proches, car ainsi vous savez que votre prêt sera remboursée quoi qu’il arrive.
S’il y a plusieurs co-emprunteurs assurés à 100 %, la mort de l’un des individus entraîne tout de même le remboursement intégral du crédit par l’assurance. Néanmoins, cette solution s’avèrera beaucoup plus onéreuse qu’une assurance partielle.
Si les co-emprunteurs perçoivent un revenu à peu près équivalent, ils peuvent choisir une quotité d’assurance décès de 50 % chacun. De cette manière, lorsque l’un des emprunteurs décède, la moitié du crédit immobilier sera remboursé, et l’autre pourra continuer à payer sa part comme avant.
Notez que lorsque les co-emprunteurs ont des revenus différents, ils peuvent opter pour des quotités dissociées (60-40 % par exemple). Dans une telle situation, seule la quotité du défunt est remboursée (soit 60 %, soit 40 % selon le partage cité précédemment).
Attention, certaines situations sont exclues du remboursement par les compagnies d’assurance décès de prêt immobilier. Cela concerne notamment :