Une longue caisse dans laquelle on enferme le corps d’un défunt. Voilà, ni plus ni moins, la définition basique d’un cercueil, cet objet funéraire qui nous attend tous à la fin du chemin.
Que notre choix soit l’inhumation ou la crémation, notre dépouille est appelée à y séjourner pendant un temps plus ou moins long. Selon ce critère et quelques autres – la couleur, la forme, le matériau -, nous avons la possibilité de choisir notre cercueil ou de laisser peser cette décision sur les épaules de nos proches.
Quand une personne anticipe son décès en souscrivant une convention obsèques, elle a tout le loisir de choisir un cercueil parmi les nombreux modèles proposés.
Sans cette prévoyance, c’est la famille qui devra faire un choix précipité parmi les variantes disponibles, au risque de ne pas trouver un modèle qui serait à la fois compatible avec le budget pressenti et conforme à ses premiers souhaits.
Sachant qu’un cercueil destiné à la crémation n’a pas vocation à résister dans le temps, les critères qui guideront son choix ne seront pas les mêmes que ceux retenus pour une mise en terre ou le placement dans un caveau.
Par tradition, les cercueils destinés à l’inhumation sont le plus souvent réalisés dans un bois dur et noble, à l’image du chêne. D’autres essences sont évidemment proposées, comme l’orme et le châtaignier par exemple. Quand la finition de l’objet se fait à l’aide d’un plaquage, il est tout aussi envisageable d’utiliser un bois plus commun, comme le hêtre ou le peuplier.
Depuis janvier 2019, la législation française s’est ouverte à l’utilisation d’autres matériaux biodégradables pour l’inhumation. Si les nouvelles directives excluent les cercueils en métal ou en béton comme on en trouve aux Etats-Unis et au Canada, elle ouvre implicitement la porte à d’autres matières, comme l’osier par exemple.
Pour la crémation, le choix se porte plus facilement vers le bois aggloméré, ou même vers le carton, de plus en plus prisé.
Du côté coloris, le cercueil est le plus souvent dans la teinte du bois, claire ou foncée, fixée de façon mate ou brillante par un vernis adapté. On peut noter qu’une tendance écologique très nette a mis à l’honneur des nouvelles techniques de travail, basées sur des produits à base d’eau. Il existe aussi des cercueils blancs et, plus rares, des cercueils teintés en vert ou en bleu, voire même en rouge.
Du côté forme, les plus fréquentes correspondent au modèle dit lorrain ou lyonnais, plutôt rectiligne, ou au modèle parisien, caractérisé par sa découpe en losange. Les cercueils dits tombeaux sont dotés d’un couvercle ouvragé.
Pour clôturer ce rapide tour d’horizon, il convient d’évoquer les cercueils personnalisables. Sur tout ou partie de leur surface, ils permettent à la famille d’écrire des messages d’adieu ou de réaliser des dessins pour témoigner leur attachement à la personne disparue.